« Il est évident que l’arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes.» KM
In-su-rrec-tion : 4 syllabes… prolonge de vive voix un dialogue épistolaire engagé par deux auteurs — Nathalie Quintane et Jean-Paul Curnier — l’ayant chacun, au préalable, reproduit dans leurs publications respectives — Tomates (P.O.L, 2010) et Prospérités du désastre : aggravation 2 (Lignes, 2014) — afin d’en encourager la dissémination et d’en intensifier l’écho. « Le peuple n’existe plus, l’individualité sérielle de masse l’a remplacé. » versus « Le peuple existe. L’individualité sérielle de masse ne l’a pas remplacé. » : tels sont les termes du désaccord de cette première passe d’armes. Au cœur du débat, la question du peuple (disparu/retrouvé ?) dans ce que l’on nomme « banlieue ». En filigrane, ce que donnent toujours à penser, presque dix ans plus tard, les émeutes de 2005. Entre l’arme de la critique et la critique des armes, Jean-Paul Curnier et Nathalie Quintane nous démontreront que la discussion est un sport de combat « à bâtons rompus »…
Enregistré au 116 le samedi 4 octobre 2014, dans le cadre du festival Relectures 15 et de la résidence d’écrivain de Jean-Paul Curnier à l’Espace Khiasma.
Mixage : Sébastien Zaegel.
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L'an 2005
- Langue : Français
- Performance
- Lecture
- Khiasma • Les Lilas
Performance & Lecture de Olivier Marboeuf pour le programme : Relectures 16 : «Des récits du futur»…