L’artiste Grada Kilomba et le commissaire Paul Goodwin discutent des pratiques artistiques qui consistent à détourner ou transformer les espaces dominants, en créant de nouveaux récits visuels centrés sur le corps noir et les politiques de l’in/visibilité.
Artiste interdisciplinaire et écrivaine, le travail de Grada Kilomba s’intéresse à la mémoire et plus particulièrement aux traumatismes liés à la race, au genre et à la condition postcolo niale. Elle est surtout connue pour son utilisation subversive des pratiques artistiques et son écriture non conventionnelle, transformant le texte en performance, lui donnant corps, voix et image. Pour aborder « la plaie coloniale » comme le dit l’artiste, elle crée intentionnellement un espace hybride, entre les langages académiques et artistiques, afin d’explorer des nouveaux formats de connaissances sur la question et le récit décolonial, apportant une voix nouvelle, expérimentale et percutante dans l’art contemporain et son discours.
Paul Goodwin est commissaire indépendant, théoricien de l’urbanisme et chercheur. Il vit et travaille à Londres. Son activité de commissariat d’exposition, de recherche et ses projets d’écriture englobent les champs interdisciplinaires de l’art contemporain et de l’architecture, avec une attention particulière portée aux artistes et à la culture visuelle de la diaspora africaine. Commissaire à la Tate Britain de 2008 à 2012, il a dirigé Cross Cultural Programme, un programme pionnier mis en place par la Tate Britain consacré à l’étude des conséquences de la globalisation et des migrations sur l’art contemporain en Grande-Bretagne.
Enregistré à Kadist le vendredi 12 avril par Victor Donati dans le cadre l'exposition Affective Utopia
Programme
Antenne
Reliées
-
Création sonore & Entretien de Céline Della Savia pour le programme : Course à pied et…
-
des Atelier Sonore & Intermède de Cabiria Chomel pour le programme : Course à pied et…
-
Entretien de Emmanuelle Tornero & Emilie Mousset pour le programme : Course à pied et pour…