Gianfranco Rebucini

Il a obtenu un DEA en ethnologie et anthropologie sociale et un doctorat en anthropologie sociale à l’École des Hautes Études en Sciences Sociale de Paris sous la direction de Jocelyne Dakhlia avec une thèse ayant pour titre « Les masculinités au Maroc. Pour une anthropologie des genres et des sexualités dans la ville de Marrakech » soutenue en 2009. Il a poursuivi ses recherches post-doctorales avec un contrat de l'Institut Émilie du Châtelet à l’Université Paris Diderot/Paris7 sur la construction et la production des masculinités et des catégories structurant les pratiques homoérotiques et homosexuelles entre hommes en contexte de mobilité entre le Maroc et la région Île-de-France.

Gianfranco Rebucini poursuit ses recherches en anthropologie du genre et des sexualités avec une attention particulière à la politique des masculinités entre le Maroc, la France et l’Italie. Il s’intéresse également à la production et à l’expression des sentiments et des émotions. Ses recherches s’inscrivent à l’intérieur d’une réflexion plus large concernant le rapport entre la construction des masculinités, notamment hégémoniques, et les émotions, les sentiments et les pratiques corporelles. Ses intérêts portent aussi sur l’anthropologie politique et plus particulièrement sur l’apport du marxisme et d’Antonio Gramsci pour la discipline.