Stephen Wright
Stephen Wright enseigne la pratique de la théorie à l’École européenne supérieure de l’image, où il est professeur référent dans le programme de recherche "Documents et art contemporain".
Après des études de sciences politiques (B.A., Ottawa, 1984), il obtient une Maîtrise en Littérature comparée (1985), puis un D.E.A. (Université de Paris III, 1986). Il suit le séminaire "Esthétique et société" d’Albrecht Wellmer à l’Université libre de Berlin de 1987-89, avant d’entamer une thèse sur "Positivement personne : la situation du narrateur dans le roman contemporain. De Beckett à Bernhard, d’Adorno à Habermas", sous la direction de Rainer Rochlitz. S’installant à Paris dans les années 90, il devient traducteur de poésie, de théorie esthétique et d’écrits sur l’art, en même temps qu’il intègre le comité de rédaction de la revue Parachute (Montréal) dont il sera rédacteur européen de 1997 à 2005. Il est membre du comité de rédaction de la revue Mouvements (Paris) depuis sa fondation en 1998. De 2004 à 2012, il est également membre du Conseil éditorial de la revue Third Text (Routledge, Londres).
Ses propres recherches portent notamment sur les pratiques artistiques à l’échelle 1:1, interrogeant les conditions de possibilité et d’usage d’un art sans oeuvre, sans artiste et sans spectateur, c’est-à-dire d’un art qui se soustrait délibérément à l’horizon d’événements.
Depuis 2004, il a organisé une dizaine d’expositions — dont Escapologies (Graz, 2012), Situation Z (Marseille, 2011), Mondes de l’art plausibles (2010, Philadelphie), Recomposer le désir (Beyrouth, 2008), Rumeur comme média (Istanbul, 2007), Dataesthetics (Zagreb, 2006), In Absentia (Brest, 2005), et L’avenir du readymade réciproque (New York, 2004).