Décoloniser les arts fait sa rentrée !

C’est comme cela que nous concevons et mettons en œuvre la décolonisation des arts: en créant des plateformes qui font apparaître les intersections, les enchevêtrements entre des luttes.
L’événement a commencé avec un rituel aux ancêtres leur rendant hommage et leur demandant d’être inspiré.e.s par leur courage et détermination dans nos combats.

Étaient présent.e.s à cette rentrée: les femmes de l’hôtel Ibis Batignolles venues avec leurs enfants, les artistes, militant.e.s et universitaires qui ont participé au numéro spécial de la revue Tumultes sous la direction de DLA, l’équipe de Un lieu pour respirer, des artistes haïtiens en résidence en France, des artistes africaines en résidence à la Cité internationale des arts, des commissaires d’exposition, des militant.e.s, des artistes venu.e.s en ami.e.s, des membres de Art en gouines, de Art en grève, de La Permanence, dans une atmosphère joyeuse, émue, et attentive.

Marina Monmirel et Jalil Leclaire ont fait résonner les mots des textes de la revue Tumultes, Gerty Dambury et Charlotte Tsing Kang Sing ont présenté le synthèse du questionnaire que DLA à envoyé à des artistes racisé.e.s et des travailleur.Se.s du monde des arts sur les conséquences du confinement, les auteur.e.s présent.e.s (qui ont oublié dans Tumultes) - Marine Bachelot-Nguyen, 343 racisé.e.s, Bérénice Hamidi-Kim, Mireille Tseuhi Robert, Olivier Marboeuf, Fabiana Ex-Souza, Gerty Dambury, et Françoise Vergès - ont répondu aux questions du public. Les petites filles des femmes grévistes ont clos cette partie de l’après-midi avec une chorégraphie (surprise!) sur une chanson composé par Bobby, l’époux d’une des grévistes, sur leur vie et leur combat, « Frottez, frottez, il faut payer! »