Tamara Singh

Tisserande initiée à ses heures precieuses, Tamara travaille le saule, les scirpes, l’argile, la terre, afin de prendre au maillage organique les (e)ssens. Ses installations éphémères sont secondées par une pratique de chasse au trésor botanique.

Elle affectionne en particulier les mousses des bois. Et quand elle n’est pas en train de caresser les écorces d’arbres, elle jardine ou piétine dans les gadoues. Une fois débarbouillée, Tamara vocifère sans façons aucunes, en poésie, en voix, en violoncelle. En ce moment elle écrit un trap opera qui rapporte une dispute d(’)âmes. D’autre projets sonores incluent un contrebassiste en présence de Thelonious Monk. Et un trio de musiciens cold wave devenus jazziciens.

Lorsque Tamara quitte the road pour ne plus être «En Transit» avec des compositeurs-improvisateurs free et poètes spoken word autour de James Baldwin, elle propose de l’accompagnement et du soutien thérapeutique.

Au praxis versatile, Tamara est ethnologue et professionnelle de la santé mentale, c’est à dire hortithérapeute et art thérapeute. Autrefois à NYU Langone Hospital à NYC et à l’hôpital psychiatrique parisienne Sainte Anne, elle continue à exercer aujourd’hui en cabinet privé. Mais aussi en réseau. Militante en questions de santé mentale queers et post coloniales elle argumente de façon associative: Tamara est co-fondatrice de deux NGOs cultivant les jardins intérieurs et extérieurs de ces altérités radicales qui ne sauraient qu’enrichir nos sociétés.