Cybersanté aux horizons flous

À partir d’une œuvre visuelle et sonore qui interroge une certaine manière de considérer le corps par le prisme des technologies de l’information et de la communication, s’en est suivi une discussion sur le développement d’une e-santé pertinente qui se laisse le temps de la maturation. Ce fût l’occasion d’un échange avec le public sur ces questions fondamentales dans notre rapport aux nouvelles technologies et à la santé. Mais les chemins ne sont pas vraiment balisés. Il faudra avancer pas à pas, être curieux tout en restant sceptique vis à vis d’une cybersanté qui parfois, sous couvert d’améliorer la vie de tous, induit une manière de penser l’être humain comme défectueux et toujours perfectible, selon des critères quantitatifs et normatifs parfois discutables.

Durant cette soirée à la lisière des arts, des sciences médicales et humaines, Laurent Bonnotte proposa une discussion à partir d'une œuvre visuelle et sonore qui interroge une certaine manière de considérer le corps par le prisme des technologies de l'information et de la communication. Il se pencha tout particulièrement sur les objets connectés dont les applications, sous couvert d'améliorer la vie de tous, induisent une manière de penser l'être humain comme défectueux et toujours perfectible, selon des critères quantitatifs et normatifs parfois discutables.

L'échange se déroula avec Pierre Foulon (Directeur du pôle Braine-e-novation à l'institut du cerveau et de la moelle) et Benjamin Pitrat (psychiatre et addictologue à l'APHP, co-fondateur d'Ad Scientiam et actuellement Senior Medical Advisor pour Physiocheck, le développement d'une e-santé pertinente qui se laisse le temps de la maturation. Ce sera l'occasion d'un échange avec le public sur ces questions fondamentales dans notre rapport aux nouvelles technologies et à la santé.

L’œuvre spécialement conçue pour cette occasion s'inscrit dans le cadre du webdocumentaire Des lendemains hybrides